MORERI (Louis).
Le grand dictionnaire historique, ou le mélange curieux de l’histoire sacrée et profane (…).
A Amsterdam, Leyden, la Haye, Utrecht, chez Brunel, Wetstein, etc., et à Paris, chez Jacques Vincent, Cognard, Boudet, Le Mercier, Saillant et Hérissant (pour les deux volumes de supplément), 1740 – 1749.
10 volumes in-folio (26,5 x 40,5 cm.), veau fauve marbré, dos à nerfs ornés, pièces de titre et de tomaison en maroquin rouge et vert, fers des dos différents pour les suppléments. Grand ex-libris gravé sur les contregardes.
Quelques accrocs sur les plats et trois coiffes.
Avant dernière édition en huit volumes in-folio (+ 2 suppléments édités postérieurement) du plus fameux des dictionnaires historiques, source inépuisable et toujours recherchée tant pour l’histoire que la généalogie.
Très bel exemplaire, bien complet du frontispice allégorique, rare dans cette condition.
[COLLECTIF].
Dictionnaire de l’Académie Françoise.
Nouvelle édition.
A Nismes, chez Pierre Beaume, Imprimeur du Roi, & Libraire, près l’Hôtel de Ville, 1778.
Deux volumes in-4 (21 x 26,3 cm.) de : (2ff.) – VI – (1f.) – 683 pp. + (2ff.) – 688 pp. ; veau fauve marbré, dos à nerfs ornés, pièces de titre & de tomaison en maroquin vieux rouge, double filet doré sur les coupes, tranches rouges (reliure de l’époque).
Accrocs et épidermures avec des pertes de cuir, notamment sur les coiffes ; trois mors fendus dont un sur 7 cm. ; coupes et coins éclatés par endroits ; rousseurs éparses.
Bon exemplaire, de cette impression nîmoise, peu courante, du Dictionnaire de l’Académie Française.
[COLLECTIF].
Dictionnaire de l’Académie Françoise, revu, corrigé et augmenté par l’Académie elle-même.
Cinquième édition.
A Paris, chez J.J. Smits et Cie, l’An VI de la République (1798).
Deux volumes in-4 (20,5 x 27 cm.) de : (2ff.) – XII – 768 pp. + (2ff.) – 776 pp. ; veau fauve moucheté, double filet doré sur les plats, dos à nerfs ornés de filets dorés, mention de 5ème édition en lettres dorées en queue, roulette à froid sur les coupes, tranches mouchetées (reliure de l’époque).
Quelques épidermures et taches sur les reliures (une trace de mouillure sur un plat) ; coins émoussés ; rousseurs éparses (feuillets blancs roussis).
Afin d’accorder l’ouvrage avec le nouveau contexte politique et le nouveau régime, un supplément de onze pages, contenant les mots nouveaux en usage depuis la Révolution, est ajouté à la fin du T2. Selon le Discours préliminaire de Dominique Joseph Garat (1479-1833), cet appendice est dû « à des hommes de lettres que l’Académie aurait reçus parmi ses membres et que la Révolution a comptés parmi ses partisans les plus éclairés ». Ce supplément constitue aujourd’hui une curiosité qui donne toute sa saveur à un dictionnaire par ailleurs assez classique et plutôt austère.
Bel exemplaire de la cinquième édition du Dictionnaire de l’Académie, la seule parue sous la Révolution, 36 ans après la quatrième édition de 1762.