Gastronomie

PARMENTIER (Antoine-Augustin).

 

Bibliothèque Universelle des Dames.

Économie rurale et domestique.

 

A Paris, [Chez Cuchet], Rue et Hôtel Serpente, 1788 – 1797.

 

Huit volumes in-18 (9,5 x 14,8 cm.) de (2ff.) – 254 pp. + (2ff.) – 248 pp. + (2ff.) – 252 pp. + (2ff.) – 315(1) pp. – (1f.) + (2ff.) – 370 pp. + (2ff.) – 284 pp. + (2ff.) – 320 pp. + (2ff.) – 356 pp. ; demi-maroquin rouge à long grain, dos ornés (reliure de l’époque).

Quelques rares épidermures ; perte de papier (sans perte de texte) sur le faux-titre du T6.

 

Le principal titre de gloire d’Antoine-Augustin Parmentier (1737-1813), est évidemment d’avoir imposé en France, dans les années 1770, la culture et la consommation de la pomme de terre jusque-là abandonnées aux animaux. Mais il s’occupa, au cours de sa longue carrière, de bien d’autres sujets, tous orientés vers la recherche d’aliments économiques, nourrissants et néanmoins agréables a goût.

De ce point de vue, on pourra citer ses travaux sur le pain, la châtaigne, les grains, le lait, les eaux-de-vie et vinaigres, les sirops et conserves de raisin, le maïs, etc.

 

Cette encyclopédie pour dames a vu sa publication se poursuivre pendant toute la période révolutionnaire, ce qui ne fut pas de tout repos pour le père de la pomme de terre.

Le premier tome traite des devoirs généraux envers les fermiers et les pauvres ; le tome II concerne la boulangerie, la laiterie, la fromagerie, l’office, la cuisine, le cellier, la cave : le tome III s’occupe de la basse-cour et le suivant du petit et du gros bétail ; le tome V concerne le jardin d’agrément, le potager et les arbres fruitiers ; le tome VI des labours et travaux des champs; le tome VII des prairies, des plantes fourragères, de la vigne, des bois, des étangs et des viviers. Le dernier tome décrit les végétaux à application artisanale : chanvre, lin, garance, plantes à huiles, tabac, osier, houblon, safran, rhubarbe ; végétaux utiles aux cordiers, tanneurs, relieurs, etc.

 

Très bel exemplaire, rare dans cette condition.

 

Vendu

[ANONYME].

 

La cuisine de santé, préservative des maladies.

 

Paris, Audot Fils, Libraire-Éditeur, 1832.

 

Un volume in-12 (11 x 18 cm.) de : (2ff.) – IV – 152 pp. – III (Tables) + 24 pp. (catalogue) ; broché, couverture jaune imprimée.

 

Quelques pliures et coupures sur la couverture et le dos ; frottements au milieu du dos ; rousseurs éparses et trace de mouillure dans la marge intérieure de plusieurs feuillets (sans gravité, cf. photo du titre).

 

« Ce livre, dira-t-on, est bien mince : il est facile d’en donner la raison ; on a supprimé de la cuisine ordinaire tous les mets échauffans, ceux où entrent les assaisonnemens irritans, tels que le poivre et autres épices, etc., les mets de difficile digestion ; ainsi, on n’y trouve pas de cochon, de poissons, dont la chaire soit lourde ; la pâtisserie se trouve réduite aux biscuits, et cependant il se trouve encore plus de 300 recettes ; n’est-ce pas assez pour varier les mets et satisfaire suffisamment le goût de toute personne sage ? » (Préface).

 

Bon exemplaire de cet ouvrage rarissime.

 

Vendu