TOLSTOÏ (Léon).
« La plus grande œuvre de la littérature russe
et une des plus importantes de la littérature universelle »
(Dictionnaire des Œuvres).
La guerre et la paix.
Roman historique, traduit avec l’autorisation de l’auteur par une russe.
Tome premier. Avant Tilsitt – 1805 / 1807
Tome deuxième. L’invasion – 1807 / 1812
Tome troisième. Borodino – Les français à Moscou – Epilogue – 1812 / 1820
[Saint-Pétersbourg], Imprimerie Trenké & Fusnov, Maximilianovsky, pér., n°15 [Distribué à Paris par la Librairie Hachette], 1879.
Trois volumes petits in-8 (13,3 x 18,6 cm.) de (2ff.) – 530 pp. + (2ff.) – 450 pp. + (2ff.) – 468 pp. ; demi-percaline havane, dos lisses ornés de filets à froid (reliure de l’époque).
Complet.
Frottements avec petites pertes de papier et de percaline, notamment sur les coupes, les coins et les coiffes ; trois petites déchirures marginales, dont deux avec perte de papier dans la marge supérieure (sans gravité, cf. photos) ; des rousseurs et salissures par endroits dans le texte.
La traductrice est la princesse Irène Ivanovna Paskevitch, fille du maréchal qui s’était distingué dans les campagnes contre Napoléon (1812-1814).
Installé à Paris, Tourgueniev s’occupa activement de la diffusion en France auprès des critiques et de ses amis. Flaubert le remercia de lui avoir fait découvrir cet ouvrage « de premier ordre », dont « les deux premiers volumes sont sublimes ».
« Guerre et Paix est considéré comme la plus grande œuvre de la littérature russe et une des plus importantes de la littérature universelle. En effet, la vie russe y est décrite d’une façon si complète et placée sur un plan d’une « si haute humanité », que ce roman peut être envisagé comme l’un des plus beaux monuments de la civilisation européenne » (Dictionnaire des œuvres).
Rarissime édition originale de la première traduction française, tirée à 500 exemplaires, dans sa condition d’origine.
RICHELIEU, Armand Jean du Plessis (cardinal de ; 1585-1642).
Testament politique d’Armand du Plessis, Cardinal Duc de richelieu (…).
A Amsterdam, chez Henry Desbordes, dans le Kalver-Straat, près le Dam, 1688.
Deux parties en un volume in-12 (7,8 x 13,5 cm.) de (12ff. le premier blanc) – 282 pp. + 192 pp. ; maroquin vieux rouge, roulette à froid sur les plats et à l’intérieur, dos à nerfs orné de fleurons à froid, tranches dorées (reliure du XVIII° siècle).
Quelques épidermures ; deux morceaux de papier marbré collés sur les gardes.
Édition originale de cet ouvrage dont l’authenticité fut notamment mise en doute par Voltaire. L’œuvre est désormais attribuée à Paul Hay du Chastelet, dont le père, avait été l’homme de confiance de Richelieu. Ce Testament apporte des renseignements d’une grande précision sur l’administration française sous Louis XIII, qu’il s’agisse du commerce, de la guerre ou de la justice.
Bel exemplaire.
ALEMBERT (Jean Le Rond d').
Histoire des membres de l’Académie Françoise, morts depuis 1700 jusqu’en 1771 (…).
A Paris, chez Moutard, 1787.
Six volumes in-8 (10,5 x 18 cm.) de XXXIV – VI – 559(1) pp. – (2ff.) + (2ff.) – XII – 437 pp. + (2ff.) – 523 pp. + (2ff.) – 637 pp. + (2ff.) – 668 pp. + (2ff.) – 378 pp. ; demi-basane havane, dos lisses ornés de filets et fleurons dorés (rosace et bateau), tranches mouchetées (reliure de l’époque).
Complet.
Cinq mors fendillés ; quelques accrocs, notamment sur quatre coiffes ; épidermures.
Bon exemplaire de l’édition originale collective, bien complète de la centaine de biographies des membres de l’Académie Française morts depuis 1700 jusqu’en 1771.