Médecine

WINSLOW (Jacques-Bénigne).

 

Exposition anatomique de la structure du corps humain.

Nouvelle édition, corrigée de nouveau & enrichie de cinq planches & de l’explication, qu’en a donné le célèbre Mr. Albinus.

 

A Amsterdam, chez Emanuel Tourneisen, 1752.

 

Quatre volumes in-8 (11,5 x 18,4 cm.) de CXXXII – (2ff.) – 340 pp. + (2ff.) – 432 pp. + (2ff.) – 411 pp. + (2ff.) – 404 pp. ; basane fauve marbrée, filet à froid sur les plats, dos à nerfs ornés, roulettes dorées sur les coupes, tranches marbrées, étiquette de bibliothèque de l’époque en queue de dos (reliure de l’époque).

Petite perte de cuir sur la pièce de tomaison du T2 ; quelques traces de mouillures dans les marges supérieures, sans gravité.

 

Très bel exemplaire de cet ouvrage de référence du XVIII° siècle pour l’anatomie descriptive, illustré d’une vignette sur les titres, et de 9 planches d’anatomie, dessinées par Johann Rudolph Holzhalb (la seconde planche compte pour deux : figures A1 & A2 rassemblées en une seule planche).

 

Vendu

LE CAMUS (Antoine).

 

 

« Après le don que la nature leur a fait de la beauté, le présent le plus flatteur qu’on puisse leur faire, c’est l’art de la conserver » (Préface)

 

 

Bibliothèque universelle des Dames.

Abdeker, ou l’art de conserver la beauté.

 

A Paris, Rue et Hôtel Serpente, 1790-1791.

 

Quatre volumes in-18 (9,5 x 14,8 cm.) de VIII – 244 pp. + (2ff.) – 248 pp. + XVII – 262 pp. + (2ff.) – 248 pp. ; demi-maroquin rouge à grain long de l’époque, dos lisses ornés (petite perte de cartonnage sur les coins supérieurs du T1 ; une coupe inférieure frottée au T3).

 

« L’ouvrage que l’on donne ici au public est la traduction d’un manuscrit arabe que Diamantes Ulasto, médecin de l’ambassadeur Turc, apporta à Paris en 1742 (…) L’on doit regarder son livre comme un traité complexe sur la beauté. En effet, tout ce qui peut la détruire ou la conserver, l’augmenter ou la diminuer se trouvera développé dans tout son jour. Causes physiques, causes morales, rien n’est omis ; l’auteur pénètre jusques dans le sanctuaire des plaisirs, mais sans effaroucher les grâces qui en gardent l’entrée (…) (Préface).

 

Abdeker n’est pas vraiment un roman, bien qu’y soient dépeintes les amours du Médecin et de l’Odalisque. Il n’est pas davantage un manuel médical, bien qu’y soient décrits les causes et les remèdes des maladies de peau, « des verrues et des cors », ou de l’excès d’embonpoint et de maigreur. Pas non plus un traité d’esthétique ou de cosmétique. Il est tout cela à la fois, ce qui le fait ranger dans le cabinet des curiosités.

 

Bel exemplaire, très rare dans cette condition.

 

Vendu

DIONIS (Pierre).

 

Cours d’opérations de chirurgie, démontrées au jardin-royal.

Quatrième édition, revue, augmentée de remarques importantes, & enrichie de figures en taille-douces, qui représentent les instruments nouveaux les plus en usage.

 

A Paris, chez d’Houry, seul Imprimeur-Libraire de Monseigneur le Duc d’Orléans, 1751.

 

Un volume fort in-8 (12,5 x 20 cm.) de XXXII – 920 pages ; basane fauve marbrée, dos à nerfs orné, roulette dorée sur les coupes, tranches rouges (reliure de l’époque).

Complet (texte & planches).

Ors un peu ternis ; quelques petits accrocs et épidermures, sans gravité ; rousseurs éparses.

 

Bel exemplaire illustré d’un portrait-frontispice, de 16 planches hors-texte, et de 52 gravures dans le texte.

 

Vendu

BOURGELAT (Claude).

 

Élémens de l’art vétérinaire.

Traité de la conformation extérieure du cheval ; de sa beauté et de ses défauts ; des considérations auxquelles il importe de s’arrêter dans le choix qu’on doit en faire ; des soins qu’il exige, de sa multiplication, ou des haras, etc.

A l’usage des élèves des écoles impériales vétérinaires.

Sixième édition , publiée avec des notes par J.B. Huzard, vétérinaire, membre de l’Institut de France (…).

 

A Paris, de l’Imprimerie et dans la Librairie de Madame Huzard, 1808.

 

Un volume in-8 (13,5 x 21,3 cm.) de 575(1) pages ; demi-veau havane dos lisse orné d’un décor de roulettes et filets dorés et de fleurons à froid, tranches marbrées (reliure du XIX° siècle).

Quelques épidermures sur le dos et ors de quelques lettres effacés ; petit accroc sur la coiffe supérieure ; rousseurs éparses & tache brune dans les marges inférieures de plusieurs feuillets (cf. sixième photo).

 

Claude Bourgelat (1712-1779), est un écuyer et vétérinaire français. Il est le précurseur de l’institutionnalisation de l’enseignement vétérinaire à travers la fondation des première écoles vétérinaires du monde, qu’il a impulsées à Lyon en 1761, puis à Maisons-Alfort en 1765. On peut également le regarder comme le fondateur de l’hippiatrique en France.

 

Bon exemplaire, illustré d’un portrait-frontispice et d’une planche dépliante.

 

Vendu

[BOYER de La PRÉBANDIER (Pierre)].

 

Les abus de la saignée, démontrés par des raisons prises de la nature, & de la pratique des plus célèbres médecins de tous les tems, avec un appendix sur les moyens de perfectionner la Médecine.

 

A Paris, chez Vincent, Imprimeur-Libraire de Monseigneur le Duc de Bourgogne, 1759.

 

Un volume in-12 (10 x 17 cm.) de VIII – 468 pp. – (1f.) ; basane fauve marbrée, dos à nerfs orné, roulette dorée sur les coupes, tranches rouges, étiquette de bibliothèque en queue de dos (reliure de l’époque).

Pièce de titre absente (titre anciennement manuscrit).

Édition originale de ce rare traité composé par Pierre Boyer de La Prébandier, médecin de la Faculté de Montpellier. L’auteur a voulu montrer que la saignée abondante pratiquée à l’époque par de nombreux médecins dans presque toutes les maladies, était contraire à la théorie de la Médecine et à la pratique des médecins éclairés de tous les temps.

 

Très bel exemplaire.

 

Vendu

LAROUVIÈRE (Jean).

 

Nouveau système des eaux minérales de forges, où l’on découvre par plusieurs expériences quelle est la nature de ces eaux, & à quelles maladies elles conviennent.

Avec plusieurs observations de personnes qui ont été guéries par leur usage.

 

A Paris, chez Laurent d’Houry, 1699.

 

Un volume in-12 (10 x 16,7 cm.) de (12 ff.) – 251(1) pages ; basane fauve mouchetée, dos à nerfs orné, roulette dorée sur les coupes, tranches mouchetées (reliure de l’époque).

Accroc sur la coiffe inférieure avec petite fente sur un mors ; épidermures ; traces de mouillures sur les deux feuillets blancs.

 

Après avoir étudié les effets des eaux de Forges sur divers malades ainsi que sur lui-même, le médecin Larouvière devint Intendant des eaux de Forges.

La ville thermale de Forges-les-Eaux (Pays de Bray en Seine-maritime), accueillit le roi Louis XIII, la reine Anne d’Autriche et la cardinal Richelieu en 1633. Réputée pour ses eaux ferrugineuses dont on disait qu’elles soignaient l’anémie et la stérilité, la reine qui ne parvenait pas à donner d’héritier au royaume, décide de venir profiter des bienfaits des sources. Cette cure eut un effet bénéfique sur la santé des célèbres curistes puisque quelques années plus tard, Anne d’Autriche mit au monde Louis XIV.

La renommée des eaux s’en accrut considérablement, et elles eurent bientôt la réputation de guérir toute espèce de maladies. L’élite de la France s’y rendit en foule. Au dix-huitième siècle, la vogue des eaux de Forges n’est pas moins grande. Le duc de Saint-Simon, l’auteur des Mémoires, y va en 1707. En 1724, Voltaire, encore souffrant des suites de la petite vérole, pendant les deux mois qu’il y passa, corrigea sa tragédie de Marianne, composa un nouveau chant de la Henriade, et conçut l’idée de la comédie de l’Indiscret, en considérant le spectacle qu’il avait sous les yeux. Plusieurs princesses de la famille royale devinrent mères après les avoir fréquentées.

 

Bel exemplaire de l’édition originale, illustré de trois planches hors-texte.

 

Vendu

WHYTT (Robert).



« The first important English treatis on neurology after Willis » (Garrison n°4841)



Les vapeurs et maladies nerveuses, hypocondriaques, ou hystériques ; reconnues & traitées dans les deux sexes. On y a joint :

  • Une exposition anatomique des nerfs, avec figures, par M. Alexandre Monro.

  • L’extrait des principaux ouvrages sur la nature & les causes des maladies nerveuses.

  • Des conseils sur le régime & la conduite qu’on doit observer pour se préserver, tant de l’attaque que des retours de ces maladies.

Ouvrages revus & publiés par M. Lebègue de Presle, Docteur-Régent de la Faculté de Médecine de Paris, Censeur Royal.


A Paris, chez Vincent, rue Saint Séverin, 1767.


Deux volumes in-12 (10,3 x 17cm.) de : XL – 582 pp. + XI – 578 pp. ; basane fauve marbrée, dos à nerfs ornés, tranches rouges (reliure de l’époque).

Complet.

Dos en mauvais état : accrocs avec pertes de cuir, notamment sur les coiffes, 4 mors fendillés ; épidermures ; coupes & coins frottés.


Bon exemplaire de la première édition de la traduction française de cet important ouvrage de neurologie du XVIII° siècle.


Vendu

CHIRAC (Pierre).

 

La chirurgie est la partie opérative de la médecine, laquelle tous les autheurs ont divisés en cinq parties, sçavoir dans les thumeurs, playes, ulcères, fractures et dislocations.

Par Monsieur Chirac, fait à Montpellier, le tresième aoust 1714, par moy, Lamarque.

 

Montpellier, 1714. Un volume in-4 (20 x 27 cm.) de 308 pages (erreurs de pagination, sans manques), vélin ivoire de l’époque (salissures).

Écriture à l’encre brune, parfaitement lisible.

 

Dessins d’oiseaux sur le premier contreplat et le dernier feuillet blanc, recettes médicinales manuscrites sur le premier feuillet blanc, texte manuscrit, dans un encadrement à la sanguine. Nombreuses annotations manuscrites datées 1756 / 1760 sur les contreplats et le dernier feuillet blanc.

 

La dernière partie concerne l’obstétrique (« Parties de la génération des femmes » – 36 pages).

 

Provenance : Lamarque & Jean Damestoy chirurgien à Dacotz (?) (inscription manuscrite sur le second plat, il doit s’agir, peut-être, d’Acotz, quartier de commune de Saint-Jean-de-Luz dans le Pays Basque).

 

Rare et très beau manuscrit de médecine du premier tiers du XVIII° siècle, parfaitement conservé dans son vélin d’origine. Il a été rédigé par Mr. Lamarque, un étudiant en médecine de l’université de Montpellier qui suivait les cours de Pierre Chirac, premier médecin du roi.

 

Vendu