Médecine

JULLIOT (Balthazar).

 

Dictionnaire interprète de matière médicale, et de ce qui y a rapport ; contenant l’explication des termes arabes, grecs & latins ; des abréviations ; des caractères, ainsi que des opérations de chimie & de pharmacie ; avec des observations de théorie & de pratique sur ces sciences, & sur l’histoire naturelle.

Ensemble une courte description anatomique des parties du corps humain.

Ouvrage utile à ceux qui se destinent à l’étude ou à l’exercice de quelqu’un des objets de Médecine.

 

A Paris, chez Lacombe, Libraire, Quai de Conti, 1768.

 

Deux parties en un volume fort in-12 (10,5 x 17 cm.) de XVI – 439 pp. + (2ff.) – 441(1) pp. – (1f.) ; basane fauve marbrée, dos à nerfs ornés, tranches marbrées (reliure de l’époque).

Coiffes absentes ; premier plat légèrement gondolé avec des accrocs sur les bords ; fente sur les mors supérieurs ; quelques traces de mouillure angulaire, sans gravité ; trois coins repliés (cf. photo).

 

Bon exemplaire de cet ouvrage rare, renfermant notamment, de nombreuses descriptions de plantes, et d’intéressantes prescriptions médicamenteuses du XVIII° siècle.

 

Vendu

LOUIS (Antoine).

 

Dictionnaire de chirurgie, communiqué à l’Encyclopédie par M. Louis, secrétaire perpétuel de l’Académie Royale de Chirurgie, professeur royal de physiologie (…).

Extrait et rédigé par M.P.F. Docteur en Médecine & membre de plusieurs Académies.

 

A Paris, chez Saillant & Nyon, Libraires, 1772.

 

Deux volumes in-12 (12 x 18,5 cm.) de (4ff.) – 540 pp. + (2ff.) – 526 pp. – (2ff.) ; basane fauve marbrée, dos à nerfs ornés, tranches rouges (reliure de l’époque).

Accroc, sans gravité, sur une coiffe et sur le premier plat du T2 ; travail de ver dans la marge supérieure de 30 feuillets dans le T2, cf. photo ; trace de pliure sur quelques coins.

 

Les articles de chirurgie de l’Encyclopédie rédigés par Antoine Louis (1723-1792) furent réimprimés dans ce dictionnaire en 1772.

 

Bel exemplaire de l’édition originale, illustrée de 6 planches repliées à la fin du tome II.

 

Vendu

[PÉRAS (Jacques)].

 

Dictionnaire anatomique, latin-françois.

 

A Paris, chez Jacques Rollin, Libraire, Quay des Augustins, à Saint Athanase, & au Palmier, 1753.

 

Un volume in-12 (10,3 x 16,8 cm.) de (1f.) – IV – 463(1) pp. – (1f.) ; veau fauve marbré, filet à froid sur les plats, dos à nerfs orné, roulette dorée sur les coupes, tranches rouges, étiquette de bibliothèque en queue de dos (reliure de l’époque).

Accroc sur la coiffe supérieure ; travail de ver dans les marges intérieures des 50 premiers feuillets, cf. photos.

 

Bel exemplaire de cet ouvrage extrêmement rare.

 

Vendu

[MONTUCLA (Jean-Étienne) & MORISOT-DESLANDES (Pierre-Joseph)].

 

Recueil de pièces concernant l’inoculation de la petite vérole, & propres à en prouver la sécurité & l’utilité.

 

A Paris, chez Desaint & Saillant, Vincent, 1756.

 

Un volume in-12 (10 x 16,8 cm.) de XI(1) – 335 pages ; basane fauve marbrée, dos à nerfs orné, pièces de titre en maroquin vieux rouge, tranches marbrées (reliure de l’époque).

Accroc sur la coiffe supérieure ; épidermures et salissures sur le premier plat ; trace de mouillure marginale sur les cinq premiers feuillets liminaires.

 

« Au XVIII° siècle, la variole était une maladie universelle. Suivant la virulence de l’épidémie, elle tuait entre une personne sur vingt et une sur sept, principalement des enfants en bas âge. L’inoculation variolique reposait sur un principe simple : comme on n’attrape la variole qu’une seule fois, autant l’avoir en bonne santé, bien préparé, lorsque l’épidémie est bénigne. Introduite en Angleterre dès les années 1720, l’inoculation demeure presque inconnue en France jusqu’en 1754 (…) ».

« (…) L’inoculation variolique provoqua l’une des plus grandes controverses du XVIII° siècle français de par sa longueur (commençant en 1754, elle ne fut jamais vraiment tranchée) et de par le nombre des publications : des pamphlets, des traités médicaux, des ouvrages de philosophie, de casuistique ou de mathématique, des traités d’éducation, des histoires de cas, des poèmes et des articles dans tous les journaux politiques et littéraires de l’époque. L’inoculation était aussi un sujet de conversation dans les salons, les cafés et les promenades publiques (…) ». (la médecine et le « tribunal public » au XVIII° siècle – Jean-Baptiste Fressoz).

 

Bon exemplaire de cette très rare édition originale.

 

Vendu

CHAULIAC (Guy de).

 

La grande chirurgie de Maistre Guy de Chauliac, médecin de l’université de Montpellier.

Traduite nouvellement en françois, & enrichie de plusieurs remarques, tant de théorie que de pratique, en forme de commentaire.

Par Maistre Simon Mingelousaulx, Médecin Iuré de la ville de Bourdeaux.

Première édition.

 

A Bourdeaux, chez Jacques Mongiron Millanges, Pierre du Cocq, Simon Boé, sans date [1672].

 

Trois parties en un volume fort in-8 (11,5 x 19 cm.) de (20ff.) – 460 pp. + 760 pp. + 175 pp. ; basane brune, dos à nerfs orné, tranches mouchetées (reliure de l’époque).

Quelques accrocs, notamment sur les coiffes ; épidermures ; ors ternis ; quelques taches et feuillets roussis, notamment sur trois feuillets (cf. photo) ; il manque deux feuillets dans le traité des plaies.

 

Bon exemplaire, dans sa condition d’origine, de cette très rare impression bordelaise de médecine du XVII° siècle.

 

Vendu

BOËR, Luc-Jean (médecin et obstétricien allemand ; 1751-1833).

 

[Manuscrit obstétrique]

 

Sieben Bücher uber natürliche Geburtshülfe (sept livres de l’accouchement normal). Vienne, 1834.

 

Traduction française par F.J. Hergotti (en lettres dorées sur le dos).

 

Sans lieu ni date (fin du XIX° siècle), un volume in-8 (17,5 x 21cm.) de 50 feuillets montés sur onglet, maroquin rouge janséniste, dos à nerfs, double filet doré sur les coupes, large roulette dorée à l’intérieur (Durvand).

Mors supérieur du premier plat, fendu sur 7cm., et cassure au niveau de la première charnière intérieure (cf. photos) ; quelques décolorations sur le bord des plats.

 

Considéré comme le fondateur de l’obstétrique à l’université de Vienne, le professeur Boër (1751-1833) représente la tendance conservatrice en obstétrique ; il a fortement découragé l’utilisation de forceps et d’autres instruments & a préconisé la pratique de l’accouchement naturel.

Ce manuscrit est la traduction française d’une partie de son ouvrage « Les sept livres sur l’accouchement normal » paru à Vienne en 1834 ; il s’agit, très vraisemblablement, du septième livre intitulé : « De la contraction ou de la douleur ».

 

Rare et beau document d’obstétrique du XIX° siècle, dans une fine reliure en maroquin de Lucien Durvand (1852-1924), qui mériterait une restauration.

 

Vendu

[MANUSCRIT].

 

Matière médicalle.

8# car il y un compendium des principes de Mr Chyrac.

 

Sans lieu ni date [fin du XVII° siècle ou début du XVIII° siècle].

 

Un volume fort in-8 (13 x 18 cm.) de (2ff.) – 504 pp. (422 numérotées) – (1f.) – (10ff. blancs) ; basane brune marbrée, dos à nerfs orné, tranches mouchetées (reliure de l’époque).

La table des matières n’a pas été achevée. Écriture parfaitement lisible.

Perte de cuir sur le dos ; mors fendillés ; coupes et coins frottés ; épidermures ; travail de ver dans la marge inférieure des 20 premiers feuillets et traversant le texte par endroits (sans gravité).

 

Rare manuscrit de médecine de la fin du XVII° siècle ou du début du XVIII° siècle ; comme l’indique une note manuscrite sur le premier feuillet blanc, il s’agit d’un condensé détaillé sous forme de compilation des principes de Monsieur Pierre Chirac (1657-1732), premier médecin de Louis XV.

 

Vendu

[COLLECTIF].

 

Dictionnaire des sciences médicales, par une société de médecins et de chirurgiens (…).

 

Paris, C.L.F. Panckoucke, Éditeur, 1812 – 1822.

 

59 volumes in-8 (13 x 20 cm.), cartonnage beige à la Bradel, pièces de titre et de tomaison en veau rouge (reliure de l’époque).

Pertes de papier, notamment sur les coiffes et parfois sur les charnières ; frottements sur les plats ; plusieurs mors fendillés ; importante tache brune sur les 20 premiers feuillets du T11.

Il manque l’appendice (T60).

 

Provenance : École de plein exercice de médecine et de pharmacie – Bibliothèque – Marseille (tampon sur les titres).

 

Cette édition de 60 volumes in-8° (35.000 pages), parue de 1812 à 1822, est le premier dictionnaire médical encyclopédique du XIXe siècle. Elle est l’œuvre de Charles-Louis-Fleury Panckoucke (1788-1844), fils d’un célèbre imprimeur-libraire de l’Ancien Régime qui abandonna en 1807 la carrière de secrétaire de la présidence du Sénat pour se consacrer à de grandes entreprises d’éditions. Sa première publication fut ce Dictionnaire des sciences médicales, pour lequel il fit appel aux plus grandes signatures de l’époque, comme Alibert, Pinel, Esquirol, Laennec, Desgenettes ou Larrey. En plus de 4.000 notices et un peu plus de 100 illustrations, ce dictionnaire tente de faire la synthèse du savoir médical de l’époque, à la naissance de la clinique et de l’anatomie-pathologie. Il rencontra un grand succès commercial et assura une large promotion de la pensée médicale française.

 

Par ailleurs, on peut noter de très intéressants articles sur le début de la psychiatrie (le terme psychiatrie fut introduit pour la première fois en Allemagne par Johann Christian Reil en 1808).

 

Bon exemplaire de cette monumentale édition, dans son cartonnage de l’époque, et illustrée de plus d’une centaine de gravures hors-texte (instruments de chirurgie, malformations, interventions, maladies mentales, plantes médicinales, orthopédie, ophtalmologie, obstétrique, etc.).

 

Vendu