[Liturgie chrétienne].
Proprium de Tempore / Proprium Sanctorum / Pars verna + Proprium de Tempore / Proprium Sanctorum / Pars hyemalis.
Sans lieu ni date [XVIII° siècle]. Deux volumes in-12 (10,5 x 16,5cm.) de : 368 pp. / 140 pp. + 414 pp. / 148 pp. ;
basane fauve marbrée de l’époque, dos à nerfs, tranches rouges (plats « ouverts »).
Rares manuscrits du XVIII° siècle, contenant des chants notés (plain-chant) religieux interprétés lors des offices.
CLÉRAMBAULT (Louis-Nicolas).
1] [Cantates Françoises à I et II voix. Avec simphonie, et sans simphonie. Livre premier].
[Paris, chez l’auteur, et le Sieur Foucault, 1710].
De la page 3 à la page 104 + Privilège.
Il manque le titre et les deux premières pages de partitions.
2] Cantates Françoises mellées de simphonies. Dédiées à Son Altesse Electoralle Monseigneur le Duc de Bavière. Livre IIème.
Se vend à Paris, chez l’auteur et chez le Sieur Foucault, Marchand, 1713.
Titre, dédicace, 123 pages, privilège.
6 feuillets grignotés dans les marges (cf. photos) ; Nombreuses pages détachées, pliures marginales et coins cornés ; il manque 4 feuillets de partitions (de la p.93 à la p.100).
3] Cantates Françoises mellées de simphonies. Livre IIIème.
Se vend à Paris, chez l’auteur et le Sieur Foucault, 1716.
Titre, table & privilège, 76 pages.
4] Le bouclier de Minerve, cantate dediée à Son Altesse Sérénissime Monseigneur le Comte d’Eu, Grand Maître de l’Artillerie, Gouverneur de Guyenne, etc.
Se vend à Paris, chez l’auteur et le Sieur Foucault, 1714.
Titre, dédicace, 19 pages, privilège.
Gribouillis anciens dans la marge du titre.
5] Le bouclier de Minerve, cantate dediée à Son Altesse Sérénissime Monseigneur le Comte d’Eu, Grand Maître de l’Artillerie, Gouverneur de Guyenne, etc.
Se vend à Paris, chez l’auteur et le Sieur Foucault, 1714.
Titre, dédicace, 19 pages, privilège.
6] La Muse de l’Opéra, ou les caractères liriques. Cantate à voix seule et simphonie.
Se vend à Paris, à la porte de l’Académie Royale de Musique, chez l’auteur et chez les Sieur Foucault, 1716.
Titre, privilège, 28 pages.
7] La Muse de l’Opéra, ou les caractères liriques. Cantate à voix seule et simphonie.
Se vend à Paris, à la porte de l’Académie Royale de Musique, chez l’auteur et chez les Sieur Foucault, 1716.
Titre, privilège, 28 pages.
8] Abraham. Cantate à voix seule. Dédiée à Madame de Maintenon.
Se vend à Paris, chez l’auteur et chez le Sieur Foucault, 1715.
Titre, dédicace, 11 pages, privilège.
Importante déchirure avec perte de papier et de texte (partitions et privilège) sur le dernier feuillet, cf. Photos.
Ensemble de huit cantates reliées en un volume in-folio (26 x 39 cm.), veau fauve marbré, dos à nerfs orné, roulette dorée sur les coupes (reliure de l’époque).
Reliure usagée avec des décollements et des pertes de cuir sur le dos ; cassures au niveau des charnière intérieures : plusieurs pages volantes et cahiers presque détachés ; la quasi-totalité des cahiers de la deuxième partie des cantates Françoises sont presque détachés avec des marges cornées et six feuillets grignotés dans les marges, cf. photos ; quelques salissures et feuillets roussis.
Il manque les trois premiers feuillets de la première partie des cantates Françoises & quatre feuillets dans la deuxième partie. Le dernier feuillet de la cantate Abraham est déchiré avec perte de papier et de texte (partition & privilège au verso, cf. Photos).
Inscriptions manuscrites, dessins d’oiseaux et gribouillis de l’époque sur le premier contreplat et plusieurs feuillets.
Appartenance : Madame de Biaudos (inscription manuscrite sur le contreplat : « Ce livre appartient à Madame De Biaudosse »).
Cet ouvrage provient de la famille landaise de La Lande d’Olce ; on peut éventuellement supposer, sans la moindre preuve tangible, que ce livre a appartenu à Jeanne Françoise de La Lande, née Biaudos de Castéja (1672-1761) qui fut remarquée par Madame de Maintenon, qui en fit sa secrétaire et lui obtint une première place à la cour. Elle fut nommée par Louis XIV sous gouvernante des Enfants de France en 1704.
Très rares éditions originales de huit cantates, entièrement gravées, (deux en double : le bouclier de Minerve & la muse de l’opéra) de Louis-Nicolas Clérambault (1676-1749).
VADÉ (Jean-Joseph).
« Le Corneille des Halles »
Œuvres, ou recueil des opéra-comique & parodies qu’il a donnés depuis quelques années.
Avec les airs, rondes & vaudeville notés & autres ouvrages du même auteur.
A La Haye, chez Pierre Gosse, Junior, Libraire de Son Altesse Royale, 1771.
Deux volumes in-12 (10,5 x 17 cm.) de : (2ff.) – 231 pp. / (2ff.) – 214 pp. + (2ff.) – 191 pp. / (2ff.) – 204 pp. ; veau fauve marbré, dos à nerfs orné, filet doré sur les coupes, tranches marbrées (reliure de l’époque).
Complet.
Frottements sur les coupes ; plusieurs feuillets roussis.
Important ouvrage élevé à la gloire des Halles et du genre poissard dont le chansonnier Jean-Joseph Vadé (1719-1757) fut l’inventeur.
Le recueil débute par la pipe cassée qui met en scène les gens du peuple dansant, les guinguettes, les marchandes des Halles. On a écrit que Vadé était le « Corneille des Halles ». Le malheureux garçon fut d’ailleurs la victime de sa vie joyeuse. Le jeu, la table, le vin et les femmes le conduisirent au tombeau à trente-sept ans. Le poème héroï-comique est suivi de quelques pièces poissardes, chef-d’œuvre du langage populaire des filles des Halles.
Bel exemplaire, parfaitement conservé. Rare dans cette condition.
REBEL (François) et FRANCOEUR (François).
Ballet de la paix – Mis en musique par Mrs. Rebel fils surintendant de la musique du Roy, et Françoeur, compositeur de la musique de Chambre de Sa Majesté.
Représentée par l’Académie Royale de Musique, le jeudy 29 may 1738.
Gravée par De Gland, graveur du Roy.
A Paris, chez le Sieur Francoeur, Madame Boivin, le Sieur Le Clerc, et à la Porte de l’Opéra, sans date [1738].
Un volume in-4 oblong (23 x 30,5 cm.) de : (2ff.) – 170 pages (sur 172) ; veau fauve marbré, triple filet à froid en encadrement sur les plats ; dos à nerfs orné, roulette dorée sur les coupes, tranches rouges (reliure de l’époque).
Large trace de mouillure sur la partie supérieure des feuillets ; pliure sur le titre ; il manque le dernier feuillet (pp. 171/172).
Opéra-ballet à trois entrées et un prologue, sur un livret de Pierre-Charles Roy (1683-1764), représenté le 29 mai 1738.
François Rebel est un compositeur et violoniste français (1701-1775). Né dans une famille de musiciens, fils de Jean-Féry Rebel, il est violoniste dans l’orchestre de l’Académie Royale de Musique à partir de 1714. Il est nommé Surintendant de la musique en 1749, et il dirige le Concert Spirituel en 1742 et l’Opéra de Paris avec son ami François Francoeur de 1757 à 1767. Il a composé beaucoup d’opéras (souvent en collaboration avec François Francoeur) et de la musique religieuse. Il dirige à nouveau l’Opéra de 1772 à 1775.
Le texte et les partitions ont été entièrement gravés par Mathieu De Gland.
Ouvrage rarissime, aucun exemplaire n’a été recensé, ces dernières années, ni chez les libraires, ni en ventes publiques.