Poésie

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HORACE, Quintus Horatius Flaccus.

 

Les poésies, traduites en François. Nouvelle édition.

 

A Paris, chez Desaint & Saillant, rue Saint Jean de Beauvais, 1763.

Deux volumes in-12 (8,5 x 13,5 cm.) de : XL – 314 pp. + IV – 405 pp. – (1f.) ; maroquin rouge, médaillon central doré richement orné dans un encadrement de fleurons et filets dorés à motifs géométriques, dos à nerfs ornés, double filet doré sur les coupes, roulette dorée à l’intérieur, tranches dorées (reliure du XIX° siècle).

 

Nouvelle édition bilingue des poésies d’Horace traduites en prose par Charles Batteux. Professeur de rhétorique, de philosophie grecque et latine, grammairien et historien, l’abbé Charles Batteux (1713-1780) a marqué de son sceau la critique littéraire, la pensée grammaticale et la réflexion sur la traduction à la fin du XVIII° siècle.

 

Très bel exemplaire.

 

Vendu

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BENECH DE CANTENAC (Jean).


Satyres nouvelles.


Avec d’autres pièces du même auteur. Faites depuis quelques années.


A Amsterdam, chez la Veuve Chayer, sans date [1706].


Un volume in-8 (10 x 15,5 cm.) de 89 pages, maroquin rouge de l’époque, large dentelle dorée sur les plats, fleurs dorées dans les angles, dos à nerfs orné, tranches dorées, gardes sur papier dominoté : impression dorée sur papier rose illustrée de rinceaux d’acanthes habités d’oiseaux, d’angelots et de personnages (fous du roi)

Complet.


Épidermures et accrocs sur le dos : petite perte de cuir sur la coiffe inférieure, coiffe supérieure anciennement reteintée ; frottements sur les coupes & sur la seconde contregarde avec petites pertes de papier, cf. photo ; rousseurs éparses.


« Édité en 1706 à Amsterdam, le recueil des Satyres Nouvelles présente un bel ensemble de poèmes. L’auteur, le meilleur écrivain bordelais de l’époque de Louis XIV, atteint dans ce dernier ouvrage la pleine maturité de son style et de sa pensée. Dans le sillage de Boileau, il jette un regard désabusé sur les défauts de l’homme universel et dénonce sans complaisance les abus de la société du temps. Partout règne l’hypocrisie, l’amour de l’argent, l’orgueil, la vanité. L’amour de l’argent entraîne une vénalité générale, qui n’épargne même pas le clergé : l’abandon des valeurs du foyer, dû à la légèreté des épouses et à la faiblesse des maris, cause une augmentation des divorces (…) ». (Édition critique par Anne-Marie Clin-Lalande).


Bel exemplaire en maroquin de l’époque, de ce rare recueil de poèmes de l’homme de lettres bordelais Jean Benech de Cantenac, chanoine de l’Église métropolitaine & primatiale de Bordeaux.


Vendu

[BLIN de SAINMORE (Adrien-Michel-Hyacinthe)] & [LUNEAU de BOISJERMAIN (Pierre-Joseph)].

 

Élite de poësies fugitives.

 

A Londres [Paris], 1769.

 

Cinq volumes in-12 (9,3 x 15,3 cm.) de (2ff.) – LXIV – 271 pp. + (2ff.) – 321 pp. + (2ff.) – 325 pp. + (2ff.) – 262 pp. – XXXIX + (2ff.) – 310 pp. ; veau fauve moucheté, dos lisses ornés, pièces de titre & de tomaison en veau vert, tranches marbrées (reliure de l’époque).

Accrocs avec petites pertes de cuir sur les coiffes supérieures ; un mors fendillé ; coins émoussés.

 

Belle et rare édition de cette anthologie des poètes de la fin du XVIIe et de la première moitié du XVIIIe siècle, établie par Blin de Saintmore pour les trois premiers volumes et par Luneau de Boisjermain pour les deux derniers. On y trouve des pièces inédites de Boileau, Fontenelle et Voltaire, des pièces de poètes inattendus comme Montesquieu, Diderot, d’Alembert, Jean-Jacques Rousseau, et plusieurs autres poésies d’auteurs anonymes.

 

Vendu

[DORAT (Claude-Joseph)].

 

Recueil de contes et de poèmes, par M. D**. Ci-devant Mousquetaire. Troisième édition augmentée de l’Hermitage de Beauvais [suivi de]: Fables nouvellesLivre premier & Livre second.

 

Deux ouvrages en un volume in-8 (12 x 18 cm.) de 184 pp. + (2ff.) – 176 pp. ; demi-maroquin rouge à coins, dos à nerfs, date dorée en queue, tranches dorées (reliure du XIX° siècle).

Charnières intérieures cassées : corps du texte désolidarisé avec la reliure, cf. photo ; épidermures.

 

Le recueil de contes et de poèmes est illustré d’un frontispice, de 5 figures hors-texte, de 2 vignettes en-têtes, de 2 culs-de-lampe par Eisen, gravés par de Longueil, Massard et de Ghendt.

 

La première partie des Fables nouvelles est illustrée d’un frontispice, d’un grand fleuron sur le titre, d’une figure allégorique hors-texte, de 50 vignettes en-têtes et de 50 culs-de-lampe, le tout, dessiné par Marillier.

 

Bon exemplaire.

 

Vendu

BERTAUT (Jean).

 

 

« Bertaut s’est fait un chemin particulier entre Ronsard et Desportes. Il a plus de clarté que le premier, plus de force que le second et plus d’esprit et de politesse que les deux ensemble » (Madeleine Scudéry).

 

 

Les œuvres poétiques de Mr. Bertaut, Evêque de Sées, Abbé d’Aunay, premier Aumosnier de la Reine.

Dernière édition, augmentée de plus de moitié outre les précédentes impressions.

 

A Paris, chez Robert Bertaut, au Palais en la galerie des prisonniers, 1633.

 

Deux parties en un volume in-8 (11,5 x 17,5 cm.) de (8ff.) – 672 pp. – (4ff.) ; veau fauve, double filet doré sur les plats, dos à nerfs orné, tranches mouchetées (reliure de l’époque).

Reliure en mauvais état avec des pertes de cuir sur le dos & des coupures sur les mors ; traces de mouillures, sur les premiers et derniers feuillets ; perte de papier et de quelques lettres dans la marge de deux feuillets, cf. photo pp. 600/601.

 

C’est la plus complète et la dernière édition ancienne des oeuvres poétiques de Jean Bertaut (1522-1661), poète normand, qui fut le disciple de Ronsard et l’ami de Desportes. Ce dernier, l’introduisit à la cour où il gagna la faveur de Henri III puis celle de Henri IV qui le nomma aumônier de Marie de Médicis et évêque de Sées.

François de Malherbe a dit qu’il n’estimait des anciens poètes français que Bertaut.

 

Rare édition parisienne du XVII° siècle des œuvres poétiques de Jean Bertaut.

 

Vendu

SCHREVEL (Cornelis).

 

Hesiodi Ascraei, quae extant, cim notis, ex probatissimis quibusdam autoribus, brevissimis, selectissimisque.

Accedit insuper Pasoris Index (…).

 

Lipsiae [Leipzig], Sumpt. Georg. Heinr. Frommani, 1684.

 

Un volume in-12 (10 x 18 cm.) de (8 ff.) – 384 pages ; vélin ivoire rigide, titre manuscrit sur le dos, tranches bleutées (reliure de l’époque).

Feuillets roussis.

 

Deux ex-libris, l’un daté de 1734, le second 1835, et une note manuscrite ancienne sur le premier feuillet blanc.

 

Hésiode est un poète grec du VIII° siècle avant J.-C. Il s’est dépeint lui-même dans ses ouvrages comme partisan d’une existence sédentaire, observateur de la tempérance et de la justice, religieux jusqu’à la superstition, n’ambitionnant point la faveur des rois et se contentant de se rendre utile à ses concitoyens, à qui il prêchait la morale avec de beaux vers. Il est le créateur de la poésie didactique (genre littéraire de l’Antiquité gréco-latine où l’auteur vise à transmettre des connaissances ou à instruire son lecteur dans un domaine quelconque : agriculture, amour, astronomie, chasse, équitation, maniement des armes, nature, philosophie, poésie, rhétorique, sciences, etc.).

 

Très rare édition du XVII° siècle des œuvres d’Hésiode, dans son vélin d’origine.

 

Vendu

BROUKHUSII (Jani).

 

Actii sinceri Sannazarii, patricii neapolitani, opera, latine scripta. Ex secundis. Jani Broukhusii.

Accedunt Gabrielis Atilii, Danielis Cereti, & Fratrum Amaltheorum Carmina ; Vitae Sannazarianne, & notae Petri Vlamingii.

 

Amstelaedami, apud viduam Gerardi Onder de Linden, 1728.

 

Un volume in-8 (13,5 x 21,5 cm.) de (8 ff.) – 632 pp. – (10 ff.) ; vélin ivoire rigide, dos lisse, titre manuscrit sur le dos, tranches mouchetées (reliure de l’époque).

Petit accroc sur le dos ; rousseurs.

L’ouvrage est illustré d’un portrait-frontispice par Jan Goeree, gravé par Jacobus Houbraken, d’une vignette allégorique sur le titre, de deux médailles gravées, et d’une planche hors-texte.

Édition hollandaise des œuvres latines du célèbre poète italien Jacques Sannazar (1458-1530) qui passa quelques années en exil en France de 1501 à 1504 ; à la suite, sont également présentes des œuvres de trois autres poètes italiens de la Renaissance : Gabriele Altilio (1436-1501), Daniel Cereti, et les frères Amalthée, ainsi qu’une biographie de Sannazar par Pierre Vlamingi.

Très bel exemplaire, malgré les rousseurs, dans son vélin hollandais de l’époque, et bien complet de la planche hors-texte à la page 528.

 

Vendu

DESPORTES (Philippe).

 

Les premières œuvres.

Au Roy de France & de Pologne.

Revues, corrigées & augmentées en ceste dernière impression.

 

A Lyon, par les Héritiers de François Didier, à l’enseigne du Fénix, sans date [1580] (Tchémerzine, T2, p. 884).

 

Un volume in-16 (8 x 12 cm.) de : 262 feuillets – (7 ff. Tables) ; basane fauve marbrée, dos à nerfs orné, tranches rouges (reliure du XVIII° siècle).

Inscription manuscrite erronée de la date au bas du titre : 1660.

 

Dos en mauvais état avec des craquelures, des pertes de cuir, les coiffes absentes et les mors fendus ; épidermures ; rousseurs et traces de mouillures ; travail de ver dans les marges d’une cinquantaine de feuillets ; il manque les deux derniers feuillets de Tables.

 

Philippe Desportes (1546-1606) est un poète baroque français. Il se distingue des poètes de la Pléiade par sa poésie plus maniérée, plus formelle et moins inspirée que celles de Ronsard et de Du Bellay. Surnommé « le Tibulle français », il découvre la poésie de Pétrarque à Rome qui l’influence profondément. Henri III en fait son poète officiel et mondain. Ses sonnets dévoilent grâce, légèreté et douceur et sont imités par les poètes anglais. Il se retire de son poste de conseiller d’état à l’arrivée d’Henri IV et se consacre à la poésie religieuse.

 

Un cheval dessiné à la plume sur le dernier feuillet blanc.

 

Rare impression lyonnaise du XVI° siècle, des œuvres de Desportes.

 

Vendu